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 AGALYCHNIS CALLIDRYAS

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arcko
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arcko


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MessageSujet: AGALYCHNIS CALLIDRYAS   AGALYCHNIS CALLIDRYAS Icon_minitimeMer 14 Fév - 4:42

AGALYCHNIS CALLIDRYAS

AGALYCHNIS CALLIDRYAS Image058

Habitat Naturel
Originaire des forêts tropicales du Costa Rica, du Honduras, du Panama et du Nicaragua, Agalychnis callidryas, appelée "grenouille aux yeux rouges" ou "phylloméduse aux yeux rouges", est une rainette de couleur vert claire, mais elle vire au vert très sombre, presque noir, durant la nuit.
Elle prend aussi cette couleur lorsqu'elle a peur ou lorsqu'elle reste longtemps sure un milieu sombre (comme la terre). Comme son nom l'indique, cette rainette a les yeux rouges virant parfois vers l'orange. Les pupilles sont verticales.
Ses doigts et ses orteils sont de la même couleur que ses yeux. Les dessous des pattes sont bleus, tout comme les flancs, qui sont en plus zébrés de lignes blanches ou jaunes. Beaucoup de grenouilles aux yeux rouges ont des points blancs sur le dos.
Des différences d'intensité de couleur on été constatées selon l'origine géographique des rainettes. Les plus colorées sont originaires du Nicaragua, où on en a observées qui étaient quasi extravagantes : yeux rouge sang, dos vert pomme, flancs bleu marine à cobalt, orteils orange vif.
Si elles ont des yeux rouges aussi lumineux, c'est peut-être dans un but de protection : au repos les yeux des rainettes sont enfoncés dans le crâne. Si on les dérange, les yeux apparaissent brusquement, et un prédateur interloqué pourrait alors faire une pause pendant laquelle la rainette se propulse d'un bond à une distance de près d'un mètre, tout en aspergeant son agresseur avec le contenu de sa vessie.
Il s'agit là d'une méthode très efficace assurant une véritable protection pour les grenouilles aux yeux rouges.
Les animaux adultes peuvent dépasser 8 cm du museau au cloaque, pour les femelles, et 5 cm pour les mâles. En dehors de la taille, le seul indice permettant de différencier les sexes est l'intensité de la coloration, qui est plus prononcée chez les mâles.
Dans le milieu naturel, on rencontre ces rainettes sur le dessous des feuilles pendant la journée, alors que la nuit elles se déplacent le long des branches et des lianes, à la recherche de nourriture. C'est pour cette raison qu'on les appelle également "grenouille feuille" ou "grenouille singe". A l'occasion, elles peuvent descendre à terre pour chasser.
Le chant des mâles (qui n'ont qu'un sac vocal) ressemble au bruit que fait un hochet de bébé quand on le secoue, une sorte de -TCHEK...KEH !- suivi d'une courte pose, puis à nouveau -TCHEK...KEH !-, le tout répété cinq ou six fois à chaque série.
Statut juridique : Agalychnis callidryas ne bénéficie d'aucune protection en dehors des réserves de "Barro Colorado Island" au Panama, de "Corcovada National Park", de "Cordillera Volcanica Central" au Costa Rica et de "Rio platano Biosphère Réserve" au Honduras.
LONGÉVITÉ

Cette rainette a une durée de vie assez courte. En moyenne 3 ou 4 ans en captivité.
Terrarium
Dans un environnement approprié, les grenouilles aux yeux rouges ne sont pas les plus difficiles à maintenir. Il suffit simplement de respecter quelques consignes de base : un terrarium de type arboricole convient, si la température est gardée entre 18 et 30°C, et l'hygrométrie entre 60 et 100 %.
Aménagement du terrarium : celui-ci doit avoir un volume minimum de 100 litres pour un couple, et être plus haut que long. Il est indispensable de disposer à l'intérieur des plantes qui offrirons des cachettes aux animaux et des supports pour les œufs. On peut utiliser du Ficus pumila repens, du Staphilum wallisii, du Pothos (Philodendron scandens), diverses fougères (Asplenium nidus), des maranta (Calathea picta) et des broméliacées (Aechmeadon nidularium).
Le sol devrait être recouvert d'une couche de billes d'argile (pour le drainage), de terre dite de bruyère (mélange de tourbe de Carex et de sphaigne) ou de tourbe blonde (tourbe de Sphagnum). Le choix d'un substrat de type "tourbe" est important, car l'acidité du milieu limitera la multiplication de bactéries et autres champignons. La finition, quant à elle, à moins d'importance. On pourra, selon l'inspiration, décorer le terrarium de mousses de sphaignes, d'écorces de pin ou de billes d'argile. Pour ma part, je fait un mélange d'écorces de pin et de mousses trouvées en forêt (Sphagnum palustre ou Leucobryum glaucum), et stérilisées au four à 200°C pendant 1 heure.
Outre les plantes, un cep de vigne, des racines de tourbière ou de mangrove, peut également servir de cachettes aux animaux et de support aux plantes.
L'hygrométrie est moins importante qu'on pourrait le croire. Elle peut varier de 30 à 100% pour les adultes, et de 60 à 100% pour les juvéniles, lesquels sont plus sensibles à la dessiccation. Néanmoins, il faut éviter d'exposer d'une manière prolongée les rainettes à une hygrométrie élevée, car cela peut être préjudiciable à leur santé.
En fait dans le milieu naturel il y a une saison sèche et une saison humide, il n'y a donc pas vraiment d'hygrométrie optimale. Il faut que l'hygrométrie varie au cour de l'année. Les variations journalières sont également bien tolérées :
• jour 28°C 50%H
• nuit 23°C 90%H
Sont les mesures relevées dans mes bacs. Il faut également prévoir une partie aquatique sur 1/3 de la surface du terrarium. Des branches ou des roches placées judicieusement devraient permettre aux rainettes de sortir sans difficulté de l'eau, car ce sont de très mauvaises nageuses. L'eau dans le bassin devrait être filtrée et maintenue en circulation, afin d'éviter le croupissement qui augmenterait de façon significative les risques de maladie.
En plus de toutes ces considérations, il faudra veiller à fournir une bonne aération aux animaux, soit en prévoyant de larges ouvertures grillagées, soit en installant un petit ventilateur.
Eclairage
Bien que nocturnes, les grenouilles aux yeux rouges réclament un éclairage journalier. Celui-ci peut être naturel ou artificiel, mais dans tout les cas il ne devrait pas excéder 12 heures (durée moyenne des journées au niveau de l'équateur).
Cet éclairage doit fournir suffisamment de lumière aux plantes pour que celles-ci puissent croître normalement. Il doit également simuler les périodes de jour et de nuit.
L'éclairage peut être produit soit par des spots halogènes basse tension, soit à l'aide de tube horticole de type grolux®. Pour maintenir le terrarium à la bonne température pendant le jour, il est préférable d'utiliser des spots halogènes qui seront placés à l'extérieur de l'enceinte. Ceux-ci produiront à la fois la lumière et la chaleur nécessaire.
Température
La température devrait être maintenue aux alentours de 26 à 30°C le jour et peut descendre jusqu'à 18°C la nuit. Les Agalychnis callidryas sont des amphibiens, c'est à dire qu'elles sont poïkilothermes, et peuvent supporter un écart de température pouvant descendre jusqu'à 10°C (à condition bien sur que cela ne dure pas très longtemps, maximum 72 heures).

Nourriture :
Les A. callidryas, comme toutes les grenouilles, sont carnivores et se nourrissent exclusivement de nourriture vivante. Il est nécessaire de mettre à leur disposition une grande variété de nourriture pour éviter que des carences ne se développent. Elles acceptent :
• Grillons (Acheta domestica).
• Mouches (Calliphora vicina).
• Teignes de ruches (Galleria mellonela).
• Adultes de vers de farine (Imago de Tenebrio molitor). Les élytres, très chitineuses et mal digérées, sont à arracher avant.
On nourris 2 à 3 fois par semaine. Les insectes sont lâchés dans le terrarium. Le nombre sera ajusté en fonction de la consommation faite en une nuit. Les gros animaux adultes ont besoin d'un nourrissage un peu moins important (fin de la croissance). De plus, un supplément vitaminique est obligatoire si on espère reproduire ces animaux. L'administration de vitamines se fait simplement en en injectant (avec une seringue) à un ou plusieurs grillons avant de les donner en pâture. Cela tue les grillons, mais il suffit de les agiter devant les rainettes pour provoquer la prédation. Je préfère cette méthode à celle consistant à saupoudrer ou à enduire les proies car souvent les amphibiens les recrachent (ça ne doit pas être à leur goût).
Certains ajoutent des vitamines tous les 15 jours, surtout en période d'accouplement, pour ma part je n'y ai quasiment jamais recours.
Les vitamines utilisées sont : Hydrosol ® poly vitaminé (Roche ®).
Les juvéniles nécessitent des soins plus contraignants :
• Cas des têtards : ils sont herbivores et se nourrissent d'aliment en paillettes, pour poissons d'aquarium.
• Cas des grenouillettes : comme les adultes elles mangent des insectes vivants, mais de petite taille, tel que les collemboles (Isotoma aquatica ou Isotoma tridenticulata), des grillons tout juste éclos (grillons "tête d'épingle") et des mouches du vinaigre (Drosophila melanogaster).
Une fois par semaine, il est nécessaire d'accompagner la nourriture d'un mélange vitamines - calcium. Pour le calcium, il faut utiliser du carbonate de calcium et non du phosphate de calcium.
Reproduction
Jeunes têtards d'AGALYCHNIS CALLIDRYAS
La reproduction se produit à partir d'octobre jusqu'en mars, habituellement près des étangs provisoires ou permanents. Cette période correspond à la saison humide (avec ses pluies abondantes) dans son milieu naturel, et il semble donc opportun d'établir un cycle saisonnier sec / humide pour stimuler la libido des animaux.
Il s'agit en pratique d'un terrarium à rainette (voir la description ci-dessus) assez haut (partie aérienne de 50 cm), avec une partie aquatique importante, dans lequel sont organisées 3 pluies abondantes de 20 Min chacune, et ce chaque jour. Les pluies, qui imitent la saison des pluies dans les régions tropicales, peuvent commencer début octobre, et durer 2-3 semaines (ou moins si la ponte à lieu avant). Si votre terrarium normal a un substrat terreux et non artificiel, vous ne pourrez y organiser les pluies sous peine de tout noyer. Il faut alors un terrarium à part, au substrat artificiel. Le stress du transfert ne semble pas empêcher la reproduction. Pour faire tomber la pluie, on peut imaginer bien des bricolages. En voici un :
Une petite pompe aquariophile peut être placée dans le bassin. Une pompe d'entrée de gamme (100 F) suffira. Elle remonte l'eau jusqu'à un réservoir plat (un grand tuperware, par exemple) accroché en haut du terrarium (voir au dessus si le couvercle est grillagé). Ce bac est percé de très nombreux trous, percés à la perceuse, avec une petite mèche. Les trous laissent échappé l'eau par gravité. Attention : des trous trop gros, et c'est un filet d'eau qui s'échappe (trop d'eau). Un trou trop petit et ce sont de rares gouttes qui perleront. Faites des tests avant, sur de petits récipients ou des bouteilles de PVC.
Si le trou a la bonne taille, les gouttes ont alors une forme et une force normale. Il n'y a pas ou peu de pression. Celle-ci pourrait en effet créer une véritable douche violente. Attention, cependant : plus le réservoir distributeur est haut, plus la hauteur d'eau et donc la pression augmentent.
L'eau amenée par la pompe risquant de déborder, il faut prévoir un trop plein qui redescend l'eau débordante dans le bassin par un tuyau.
La pompe est allumée et éteinte par un programmeur électrique du commerce.
Les plantes hautes à placer dans le terrarium pour servir d'habitat aux Agalychnis doivent avoir leur pot bien enfermé dans un sac plastique, sous peine de voir l'eau déliter la motte de terre.
On trouve des chambres de pluie qui sont basées sur le principe de la douche (une pomme de douche avec une pompe). Ce modèle est donc parfaitement possible. Attention à ne pas produire quelque chose de trop violent. Plus la pression est forte, plus les trous doivent être petits.
On peut aussi utiliser des systèmes d'arrosage automatiques, tels qu'on en trouve en jardinerie. Ceux-ci pulvérisent en effet très finement leur eau.
Les femelles doivent être abondements nourris pour posséder des masses ovariennes bien développées.

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Après avoir attiré la femelle par ses chants, le mâle la saisit par un amplexus lombaire (il lui grimpe sur le dos et la saisie sous les aisselles). L'amplexus peut durer plusieurs jours.

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Le couple, ainsi formé, se place sous une feuille à l'aplomb d'une étendue d'eau. Le mâle fertilise de 30 à 50 œufs que la femelle dépose sur l'envers d'une feuille.

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Au bout de 5 jours les têtards achèvent leur développement à l'intérieur des œufs,

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Percent la membrane de ceux-ci, glissent le long de la feuille et tombent dans l'eau.

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Cela prend alors de 75 à 80 jours aux têtards pour se métamorphoser en grenouille (voire la partie nourriture).

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Les jeunes grenouilles étant sensibles à la dessiccation, il est important de les pulvériser avec de l'eau distillée plusieurs fois par semaine.
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MessageSujet: Re: AGALYCHNIS CALLIDRYAS   AGALYCHNIS CALLIDRYAS Icon_minitimeMer 14 Fév - 4:43

Maladies
Les maladies des amphibiens sont provoquées par de mauvaises conditions d'hébergement et d'alimentation.
Syndrome des pattes rouges "red legs". Ce syndrome se rencontre chez d'autres espèces de grenouille.
• Symptômes : il s'agit d'infection à Aeromonas hydrophila. C'est le problème de santé le plus souvent rencontré chez les grenouilles gardées en captivité. La maladie des pattes rouges, comme la plupart des autres infections externes, commence probablement à la suite de blessures ou d'abrasions physiques de la peau.
• Les signes typiques du "red leg" comportent des ulcères cutanés et des hémorragies caractéristiques (pétéchies) sur l'abdomen, les pattes et la langue, et de la léthargie.
• Traitement : le traitement consiste à introduire l'animal malade dans un récipient d'1/2 litre de contenance avec 2-3 cm d'eau au fond et de traité avec un antibiotique du groupe des tétracyclines (Térramycine) à raison de 250mg/l d'eau pendant une semaine.
• Un autre traitement, indiqué par M Harnéquaux : "j'ai été confronté à la red leg. Je m'en suis très bien sorti grâce à la crème Bactéomycine et aux cachets (à broyer pour diluer dans l'eau) Tétranase 250mg (un demi comprimé suffit)."
• Le site canadien de la direction générale de la santé avait une fiche technique intéressante sur ce micro-organisme (merci à Serge Robert pour l'info). En résumé, il indique que le micro-organisme est sensible aux céphalosporines, aux aminoglycocides, aux carpapenems, au chloramphénicol, à la tétracycline, au triméthoprime-sulfaméthoxazole et aux quinolones à spectre large et étendu. Il est également sensible à de nombreux désinfectants : hypochlorite de sodium à 1 %, éthanol à 70 %, glutaraldéhyde à 2 %, iode, phénoliques, formaldéhyde. ATTENTION : posez la question à des vétérinaires : ces médicaments tueront le microbe, mais peut-être aussi vos grenouilles.
Infection superficielle à fongus
• Symptômes : Des infections superficielles à fongus comme celle causée par Saprolenia peuvent aussi se produire à la suite d'éraflures mineures.
Les lésions se manifestent par des points blancs, habituellement flous sur la peau, souvent à une extrémité d'un membre.
• Traitement : Le traitement consiste à une application, sur les lésions, d'une pommade type Daktarin ® (gel buccal).
Parasitisme :
Le parasitisme par des helminthes et des protozoaires reste encore une cause importante de mortalité chez les amphibiens tropicaux.
• Symptômes : Amaigrissement, manque d'appétit, décoloration ou au contraire pigmentation sombre excessive, déplacements ralentis.
• Traitement : a ce jour aucun traitement fiable n'a été démontré. La seule mesure de protection, réside dans l'établissement d'une quarantaine de trois semaines avant l'introduction de nouveaux individus au sein d'une communauté. Deux molécules sont néanmoins à essayer : le parachlorophénoxéthol à 1/1000 à raison de 1ml/100g de poids vif ou le di-n-butyl-oxide de zinc à 25mg/100g/jr pendant 3 jours.
Les médicaments cités peuvent se trouver en pharmacie, normalement sur ordonnance, mais en expliquant que c'est pour un animal.... Sinon, il faudra passer par un vétérinaire.

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